B.A.-BA DU NUMÉRIQUE RESPONSABLE
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in ➡ j'y vaisLe GIEC vient - donc - de sortir un nouveau rapport… ou plutôt une synthèse de l’ensemble des volets du 6ème rapport. Bon Pote en propose un résumé très pédagogique pour en retenir les principaux points, via son site internet ou encore plus synthétique son compte Instagram (Voir l'article) .
Parmi les nombreuses conclusions, on peut noter que « le rapport de synthèse du GIEC souligne pourtant que donner la priorité à l’équité, à la justice climatique, à la justice sociale, à l’inclusion et à des processus de transition justes peut permettre des mesures d’adaptation et d’atténuation ambitieuses ainsi qu’un développement résilient au climat. »
👉 Lire l'articleL’intelligence Artificielle est clairement sur toutes les lèvres en ce début d’année 2023. ChatGPT y est évidemment pour quelque chose. Chaque semaine vient apporter son lot de nouveautés, promesses crédibles ou propositions farfelues qui entraîneraient une recomposition du monde actuelle. Nous verrons bien ce qu’il en restera dans quelques temps. Il est trop tôt pour les projections (Voir l'article) .
En attendant, je vous propose de revenir sur cet article du Siècle Digital qui parle, en substance, d’écoconception ! Et oui, il est déjà temps de revoir le modèle, car le modèle coûte trop cher. ChatGPT est couteux pour Open AI, l’entreprise qui l’a fait naître. Chaque demande d’un utilisateur entraîne avec elle une montagne de calculs. Résultat : beaucoup d’énergie à fournir pour réaliser chaque opération. Au final, ce sont donc des coûts pour l’entreprise mais également un impact environnemental qu’il conviendra de mieux évaluer. Se pose donc la question de comment écoconcevoir ChatGPT… Mais, est-ce qu’il convient de simplement travailler à réduire la consommation d’énergie de ChatGPT ou de repenser de A à Z cet outil pour que son impact socio-environnemental soit au service de la transition écologique et de la justice sociale (Voir l'article) ?
👉 Lire l'articleOn le disait dans le Revu & Corrigé n°4 (Voir l'article) , quand il y en a plus : y’en a encore ! Pour certains, la transition écologique passera par toujours plus d’extraction minière. Malheureusement, dans le système actuellement construit sur un modèle tout numérique d’une part et tout voiture individuelle d’autre part, on voit mal comment il pourrait en être autrement pour satisfaire la demande en lithium. Les constructeurs européens devront avoir abandonnés le moteur thermique d’ici 2035, c’est bien mais c’est un report sur l’électrique très fort si rien n’est fait pour mieux développer nos réseaux de transports en communs et services de proximité, en particulier dans les zones rurales.
Ainsi, ce report et l’avènement du numérique, entre autres, entraînent une course aux gisements de minerais, en particulier le lithium, utile dans la composition des batteries électriques des véhicules et des équipements numériques. Les fonds marins n’échappent donc pas à cette course folle ; tout le monde regarde comment en haute mer, il pourrait être possible d’aller creuser le sol à plusieurs kilomètres de la surface.
Pourtant, vous aviez cru lire qu’un accord historique avait été trouvé pour protéger les fonds marins ? C’est vrai (Voir l'article) . Problème, il se pourrait que l’entrée en vigueur de l’accord ne se fasse pas rapidement, car ce « code minier » demande du temps pour être rédigé complètement. Résultat : ce code minier pourrait intervenir après que des autorisations d’exploitation aient été données ! Rien n’est gagné donc. Reporterre revient sur la session de négociation en cours pour autoriser ou non l’exploitation de certains fonds marins (Voir l'article) .
Dans la série gisement de minerais, L’info Durable revient aussi sur un nouveau projet en France, en Alsace plus précisément, pour trouver du lithium. C’est certes mieux que de creuser à l’autre bout du monde ou au fond de l’eau mais pas certain que cela rentre pleinement dans notre nécessaire stratégie d’adaptation. En Octobre dernier avait déjà été annoncé l’ouverture en France en 2027 de « l’une des plus grandes mines de lithium d’Europe » (Voir l'article) . Rappelons, si cela est nécessaire, que creuser la Terre n’est pas sans conséquences sur les limites planétaires, dont dejà 6 sur 9 ont été franchies (Voir l'article) .
👉 Lire l'articleAu pays des Droits de l’Homme, pas sûr que l’adoption de cette nouvelle idée fasse mouche. L’Assemblée voudrait adopter une expérimentation durant les JO 2024 : la mise en place de caméras augmentées, « caméras, qui ajoutent à la vidéosurveillance classique des technologies d’analyse automatique ».
Au delà des JO, le risque est que une fois en place, ces caméras restent se normalisent. Pire, l’article souligne que cela pourrait aussi être une incitation pour les régimes répressifs d’autres pays d’en faire autant.
La CNIL, de son côté, fait du dossier « caméras augmentées » une priorité pour 2023, au même titre que le partage de fichiers bancaires, les données de santé de patients et le traçage via les applications mobiles, et lance une consultation publique avant de prendre position sur le sujet (Voir l'article) .
👉 Lire l'articleEmmaüs trolle Vinted en plaçant de fausses annonces sur l’application mobile ! Objectif : alerter sur la diminution des dons de vêtements de qualité au profit de la revente sur les plateformes de seconde main. L’article de Novethic fait parfaitement le tour de la question en montrant comment l’urgence climatique est liée à la notion de justice sociale. Entre autres arguments : savoir qu’on peut revendre facilement, déculpabilise d’acheter du neuf.
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