B.A.-BA DU NUMÉRIQUE RESPONSABLE
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in ➡ j'y vaisJe disais le 8 février dernier en conférence, de manière un peu provoc qu'« on s’amuse aujourd’hui » à propos de décarbonation dans le numérique (Voir l'article) . En réalité, on a désormais la confirmation que c’est un peu le cas dans beaucoup de domaines. Toutes les entreprises déclarent décarboner à tour de bras mais posons-nous réellement le problème comme il faut ? Peut-on décarboner sans poser la question de la soutenabilité de son modèle ? En tout cas, les émissions carbone en France ne baissent pas et ce constat est plutôt alarmant alors que nous devrions diminuer nos émissions d’au moins 5% / an.
👉 Lire l'articleAlors que La French Tech fêtait ses 10 ans à l’Elysée la semaine dernière (Voir l'article) , c’est depuis quelques temps… la fin de l’abondance pour ses startups aussi, côté financement. Et de fait, on en parlait dans le 1er Revu & Corrigé avec l'exemple de Back Market (Voir l'article) . L’occasion de revenir sur quelques articles très interessants datant de cet été, sur ces startups poussées par leurs actionnaires à grandir très vite pour s’accaparer le marché - « winner takes all » - et donc à augmenter leur chiffre d’affaires à cause de leur levées de fonds. Elles le font à grands coups de renfort d’opérations marketing et d’équipes commerciales. Mais les espoirs des actionnaires sont souvent déçus : la scalibilité attendue ne vient pas nécessairement et l'entreprise se retire aussi vite qu’elle est arrivée provoquant des effets désastreux sur celles et ceux qui travaillaient pour elles. Retrouvez un article de L'ADN à propos des entreprises de cryptomonnaies (Voir l'article) . Dans la même veine, sur Mediapart, un article complet sur Getir (abonnés
👉 Lire l'articleAu delà du modèle économique, l’article de Mediapart pointe tout un système qui cherche à s’affranchir du droit du travail classique - méthodes de licenciements abusives ou encore non-fourniture de la preuve de l’autorisation de vendre de l’alcool, lobbying pour un droit du travail plus "flexible". Début Janvier, Challenges consacrait un article à ces problématiques de droit du travail au sein des startups. Elles embauchent à tour de bras mais ne sont pas structurées pour gérer cette croissance. L’article de Challenges s’appuie sur les propos d’une avocate spécialisée. Pèle-mêle : le manque de syndicalisation des salariés pour faire respecter le code du travail, l’impossibilité de s’opposer aux patrons gourous, l’obligation de tout donner pour l’entreprise ou encore les menaces des entrepreneurs sur les salariés de nuire à leur réputation s’ils osent attaquer, etc. Il n’y a pas de progrès dans ces conditions, il n’y a qu’une illusion de progrès.
👉 Lire l'articleLe magazine Chut! Magazine lance le 28 février une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank pour soutenir le lancement de son nouveau projet : Chut! Explore, le premier magazine de culture numérique pour les ados. Super projet à suivre !
👉 Lire l'articleIncontournable dans le numérique responsable, c’est la sortie du 2ème livre de Vincent Courboulay ! L’Archipel des GAFAM paru aux éditions Actes Sud. Dans ce manifeste, Vincent Courboulay dresse le portrait de la réalité du numérique et revient sur les origines du mal. Il propose également une vision de ce que pourrait être le numérique de demain à travers une réalité possible et des pistes de solution pour un numérique responsable. Hâte de le lire !
👉 Lire l'articleTast'IT, l’apéro Numérique Responsable à Paris revient mardi 21 mars pour sa 7ème édition ! Cette fois, nous vous donnons rendez-vous dans un autre lieu dans Paris centre. Le menu reste inchangé : de VÉRITABLES mises en relation, une animation, de la bonne humeur et un thème : le numérique responsable.
👉 Lire l'articleA rebours de la tribune relayée la semaine dernière dans Revu & Corrigé s08 (Voir l'article) , Siècle Digital publie un entretien sur les EdTechs - Technologies Educatives - avec le Directeur de l'Innovation et des Technologies Éducatives de l’EM Normandie. Il est indéniable que le numérique doit nous inviter à repenser la manière de dispenser une formation. Et je pense que le numérique peut être source d’opportunités, qu'il peut être une partie de la réponse à l'intégration des étudiants en situation de handicap, qu'il peut donc trouver sa juste place dans l’éducation supérieure. A titre d’exemple, modestement il y a 7/8 ans, j’appréciais intégrer du numérique à mes cours, comme cette « Famille en Or » du Webmarketing - basique - que j’avais concoctée pour un des mes cours au Cnam Pays de la Loire (Voir l'article) - non mise à jour depuis 2015. Mais où est la limite ? Là aussi, la définition du progrès doit être questionnée. Aujourd’hui, nous sommes bien loin du simple jeu fait de quelques lignes de codes. Les initiatives qui m’interrogent dans l’article : la construction d’un influenceur virtuel avec de l’IA dans le cadre d’un cours, le fait que toutes les salles de l’école soient entièrement digitalisées communicantes avec l'extérieur et « le replay disponible pour tous les cours pour travailler et réviser selon ses propres capacités de concentration sur une tâche d’apprentissage ». Les réponses apportées à ces initiatives doivent être nuancées et discutées bien sûr. Pas de réponse simple. Mais, je pose juste une question : pourquoi, à l’heure où de plus, les écoles mettent au cœur de leurs projets les « softskills », ne développe-t-on pas plutôt un réflexe d’entraide entre étudiants plutôt que pousser à l’individualisme avec des replays de cours que chacun visionnera seul de son côté ?
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